Une petite fille, ravie de retrouver Lucky et d'autant plus fière qu'elle portait le superbe polaire offert et réalisé par Pascaline (qui ouvrira peut-être un jour, son blog ?) , polaire, qu'au début, elle portait à l'envers, "maman ! dans le dos je ne vois pas le cheval et mon nom !" et oui ! logique ! (rires).
Une demoiselle, qui n'oublie pas de parler à son poney, qui essaie de bien faire ses rênes d'ouverture (le mot "tirer" toujours bani du langage du cavalier ! Misère ! lorsque je vois des enfants ou adultes (débutants souvent) tirer sur les rênes ! et "bling prends le mors dans les dents !" brrrr ! mes instructeurs faisaient un noeud aux rênes du débutant et tant que ce-dernier n'avait pas bien maîtrisé son assise il ne pouvait agir sur ses rênes pour ne pas abîmer la bouche du cheval... Je déplore aujourd'hui, de ne voir que peu cette pratique... comme tout sport qui demande des efforts et de souffrir aussi dans son corps, de l'humilité, savoir se remettre en question... (et comme j'en discutais avec un instructeur, aujourd'hui les gens veulent que celà reste un loisir, donc ne pas "souffrir", faire d'effort... ne pas avoir de remarques... (baisse tes talons, redresse toi, les épaules en arrière, arrête de faire de la mayonnaise avec tes mains....) tout ce qui fait que l'on peut devenir cavalier et ce, dans les règles de l'Art et dans ses valeurs.
Cet article prend une tournure différente de ceux, en général publiés sur notre blog, quelques mots pour partager, un peu de ce qu'apporte ce sport... à travers ce que j'ai vécu depuis mon enfance en tant que cavalière, amoureuse des chevaux, des tendres calins couchés dans le box aux concours complets... à travers ce que je vois sur notre demoiselle... à travers ce que j'ai aussi lu sur le sujet...
Une des notions essentielles qu'un enfant apprend auprès de son animal, c'est le respect de l'autre (comme nous le disait mon instructrice, lorsque j'étais, moi-même, enfant, "un cheval ce n'est pas une bicyclette, si vous le cassez... on ne peut le réparer..." celà fait réfléchir...). Comme un chien ou un chat, les scientifiques ont prouvé que "le simple fait de caresser un animal abaisse la tension artérielle et a un effet anxiolytique. Son odeur, sa chaleur, sa douceur, sa présence tranquilisent les petits au même titre que leur doudou". (c'est amusant, mais pour moi, si je sens le crottin de cheval je vais dire "hummmm ! des chevaux !" alors que d'autres m'accompagnant dirons "euhhh ! celà pue".Ces odeurs sont familières, effectivement, chargées de positif. "L'animal n'est pas un objet passif mais un être vivant, l'enfant, gère seul l'animal alors que d'habitude il est dépendant des adultes, d'où augmentation de sa confiance en soi et de l'autonomie". Il devient donc responsable de son animal (le temps d'ailleurs de pansage, soins... est toujours plus important que la monte elle-même). Des échanges se créent, et "permet aux enfants de libérer leurs émotions et se sentir sécurisés car ils lisent dans le regard de leur animal des sentiments positifs"... On parle du "couple cavalier-cheval" et lors d'un concours on se présente toujours en saluant le jury "Lucky monté par ..."
Bien sûr, il y aura quelques chutes, surmonter et dépasser ses peurs est très formateur.
Retour aux écuries, ne pas oublier les morceaux de pommes ou carottes... et les bisous...
Ne pas oublier que quelque soit la faute en reprise, sur un parcours de dressage ou d'obstacles, la faute est toujours imputable au cavalier et non au cheval ! (et ce, quelque soit le caractère de l'animal... ou les circonstances...)
Belle journée à toutes et tous, ici, atelier cet après-midi...
"En avant, Calme, Marche, et Droit."*